Après Jean-Luc Mélenchon lundi 3 février, les sénateurs de gauche dont André Chassaigne, Laurence Cohen et Brigitte Gonthier, ont invité au Sénat français, Alexis Tsipras, le leader du groupe de gauche radicale Siryza en Grèce, mardi 4 février. Malgré les dissensions entre communistes et Front de Gauche, Pierre Laurent, président du parti de la gauche européenne et membre du parti communiste français, et Alexis Tsipras, ont insisté sur leur lutte pour un idéal commun.
La gauche radicale unie derrière Alexis Tsipras
Les sénatrices et sénateurs de la gauche radicale, étaient presque au complet pour cette rencontre au Sénat autour de leur candidat.
« Comme toi Alexis, nous pensons que l’Europe doit relever beaucoup de défis, et nous espérons que les élections européennes de mai prochain seront l’occasion d’un véritable changement de cap (…) » a déclaré Eliane Assassi. C’est bel et bien ce changement de cap que souhaite amorcer Alexis Tsipras en se portant candidat à la présidence de la Commission européenne.
« L’Europe se trouve à une croisée des chemins, et il faut que ma candidature ne soit pas seulement symbolique, car nous sommes la seule force politique qui propose une alternative réaliste pour refonder l’Europe sur une base démocratique, de justice et de cohésion sociale. » a-t-il expliqué hier au Sénat.
Fort de son expérience « de cobaye des politiques d’austérité en Grèce », Alexis Tsipras est le candidat « symbole de résistance et d’espoir », selon les mots de Pierre Laurent.
Incarner la surprise
Lundi, Alexis Tsipras avait promis d'incarner «la surprise heureuse et positive» des élections européennes, en rencontrant les militants au siège du parti communiste à Paris. « La candidature d’Alexis peut nous aider à cristalliser les forces de gauche qui existent mais qui ne croit pas à l’austérité" assure de son côté Pierre Laurent à EurActiv. « Toutes les forces de la Gauche ont apporté leur soutien à la candidature d’Alexis, et nous incarnerons une alternative de gauche aux élections européennes. »
En tant que candidat pour la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, considère qu’il a le devoir, avec les forces de gauche radicale européennes, « de proposer une alternative à l’Europe voulue par les forces néolibérales et sociales démocrates ».